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Une icône de la grande saga des « french skin diver »

Au milieu des années 1980, Jacques Bianchi développe – sous son nom – une montre de plongée, étanche à 200 mètres et motorisée par un mouvement à quartz français (FE 7121) d’une rare robustesse. Reconnaissable entre mille grâce à la grande silhouette d’un homme-grenouille apparaissant sur son cadran noir, comme s’il nageait dans le boîtier, cette montre ne passe pas inaperçue. D’un diamètre de 42 mm, son boîtier en acier inoxydable est emblématique du design horloger. Dotée d’une couronne de remontoir située à gauche, cette « skin diver » au look « destro » totalement singulier est habillée d’un bracelet en caoutchouc noir souple, ajouré et biseauté à son extrémité pour faciliter la manipulation avec la boucle ardillon. La collection JB200 est lancée en 1982 et distribuée au compte-gouttes dans des boutiques d’accastillage et de plongée du sud-est de la France. La production est limitée, au début, à une centaine de pièces. 

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Dans le Registre Officiel

de l’Horloger de la Marine Nationale

Vers la fin des années 1980, quelques lots de montres JB 200 sont achetés par Marine Toulon via le service des Approvisionnements de la Flotte (AF), le département de la Marine Nationale française chargé alors des achats de matériel destinés aux plongeurs. Quelques dizaines de montres Jacques Bianchi Marseille JB200 Quartz, probablement une soixantaine, sont ainsi passées en commande par la Marine Nationale. Selon plusieurs sources internes de l’époque, elles ne sont pas forcément destinées à être délivrées aux Plongeurs d'Armes comme les Plongeurs Démineurs ou les Nageurs de Combat même si plusieurs modèles de la JB200 ont été affectés au Groupement des Plongeurs Démineurs (GPD) ainsi qu’à la Base aéronavale (BAN) de Saint-Mandrier qui abrite le Commando Hubert. D’autres unités – notamment l’Ecole de Plongée, la Première Section et la base aéronavale de Saint-Raphaël, démantelée depuis – étaient également dotées de montres Jacques Bianchi. Une immersion dans les archives du Registre Officiel de l’Horloger de la Marine Nationale de l’Arsenal de Toulon permet de l’attester : plusieurs références de JB 200 Quartz sont mentionnées dans les livres de police et de réparation. 

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En dotation dans plusieurs unités

Dans le détail, la montre Jacques Bianchi numéro 89057 est identifiée en mars 1994 pour avoir été en dotation à la base aéronavale de Saint-Raphaël. Cette dernière est utilisée par un Plongeur Hélico ou un Plongeur de Bord faisant partie de l'armement de l’une des trois vedettes dont dispose la base assurant, à l'époque, la surveillance et la sécurité maritime du plan d’eau aux abords des pistes d’envol et d’atterrissage. « Cette montre figure bien dans le Registre Officiel de Police de l’Horloger de la Marine pour avoir subi sur demande de l’unité, une révision le 29 mars 1994 » explique un ancien officier de la Marine Nationale, en active dans les années 1980. Autre preuve : une deuxième Jacques Bianchi JB200, référencée 89009 et identifiée pour être en dotation sur le « Persée » (un chasseur de mines, numéro de coque M649, aujourd’hui désarmé) passe également en révision en mars 1994 chez l’Horloger de la Marine. Trois autres montres Jacques Bianchi JB200 Quartz apparaissent dans le registre de police de l’horloger de la Marine, sous les numéros de référence 89005 (Base aéronavale de Saint-Mandrier) ainsi que les modèles n°89003 et n°89004 (Première Section Service des Approvisionnements de la Flotte), pour mise en réparation ou en service. Enfin, deux modèles de JB200 sont officiellement référencés en affectation au Groupement des Plongeurs Démineurs (GPD).

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JB 200

MODÈLE DE 1982

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La diffusion très confidentielle

de la JB 200

La diffusion des montres Jacques Bianchi JB200 Quartz au sein de la Marine Nationale est restée assez confidentielle, au mieux quelques dizaines de pièces commandées à la fin des années 1980 principalement pour des Plongeurs Hélico de la base aéronavale de Saint-Raphaël et des Plongeurs de bord de certains bâtiments, dont le chasseur de mines le « Persée ».  En revanche, la preuve de leur dotation dans les unités de la Marine Nationale et leur utilisation militaire est irréfutable.

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